La démission de Christian Blanc n'est pas une catastrophe. Surtout pour les "STF", les "Sans Transport Fiable" de banlieue et de grande banlieue.
Par futsp, dimanche 4 juillet 2010 à 23:58 :: Transports (Ile-de-France) :: #335 :: rss
Nous étions en total désaccord avec deux des projets de Christian Blanc, que Valérie Pécresse a d'ailleurs défendus mollement pendant la campagne des régionales en Ile-de-France: 1) le pharaonique métro automatique d'un coût de 20-25 milliards, qui n'aurait en rien amélioré les conditions de transport de la Grande Couronne, et aurait asséché les crédits nécessaires pour rénover les lignes existantes et pour créer des lignes de bus rapides de banlieue à banlieue. 2) le plan de surdensification de la Défense, dont les dessertes sont déjà complètement saturées, alors que la priorité doit évidemment être de créer des zones d'emploi proches des zones d'habitation.
Nous espérons maintenant que l'Etat va retrouver le sens des réalités.
Il faut REPARER LES RER qui craquent de toutes parts, avec chaque jour des pannes, des incidents techniques, des annulations de trains qui sont la première cause de stress pour les "galériens" du transport en commun en Ile-de-France, les STF, ou "SANS TRANSPORT FIABLE". Sans oublier les nombreuses lignes de Transilien qui sont elles aussi à bout de souffle.
Pour les liaisons de banlieue à banlieue, la priorité dans de nombreux cas doit être de créer dans les plus brefs délais des lignes de BUS RAPIDES en site propre, beaucoup moins chères, et beaucoup plus rapides à mettre en service que les lignes de tramway.
J'ai fait cette proposition après les régionales à Valérie Pécresse. La priorité aux bus rapides plutôt qu'au tramway. La ministre-chef du groupe de droite au Conseil régional m'a répondu que je posais la "question iconoclaste". La question qui remet en cause le consensus artificiel qui ralentit terriblement la création des transports de banlieue à banlieue dont les Franciliens ont le besoin le plus urgent. Notamment ceux qui habitent dans les départements laissés de côté, 77, 78, 91 et 95. Au total cinq millions d'habitants dont la voix est si souvent ignorée au profit de Paris et de la proche banlieue.
L'élection de 2012 approche. Il est encore temps pour l'Etat de se ressaisir. Et de donner la priorité dans les investissements de transport en Ile-de-France à ceux qui sont le plus utiles à ceux qui en ont le plus besoin: réparer les lignes ferrées qui craquent, créer des dizaines de lignes de bus rapides.
Il faut REPARER LES RER qui craquent de toutes parts, avec chaque jour des pannes, des incidents techniques, des annulations de trains qui sont la première cause de stress pour les "galériens" du transport en commun en Ile-de-France, les STF, ou "SANS TRANSPORT FIABLE". Sans oublier les nombreuses lignes de Transilien qui sont elles aussi à bout de souffle.
Pour les liaisons de banlieue à banlieue, la priorité dans de nombreux cas doit être de créer dans les plus brefs délais des lignes de BUS RAPIDES en site propre, beaucoup moins chères, et beaucoup plus rapides à mettre en service que les lignes de tramway.
J'ai fait cette proposition après les régionales à Valérie Pécresse. La priorité aux bus rapides plutôt qu'au tramway. La ministre-chef du groupe de droite au Conseil régional m'a répondu que je posais la "question iconoclaste". La question qui remet en cause le consensus artificiel qui ralentit terriblement la création des transports de banlieue à banlieue dont les Franciliens ont le besoin le plus urgent. Notamment ceux qui habitent dans les départements laissés de côté, 77, 78, 91 et 95. Au total cinq millions d'habitants dont la voix est si souvent ignorée au profit de Paris et de la proche banlieue.
L'élection de 2012 approche. Il est encore temps pour l'Etat de se ressaisir. Et de donner la priorité dans les investissements de transport en Ile-de-France à ceux qui sont le plus utiles à ceux qui en ont le plus besoin: réparer les lignes ferrées qui craquent, créer des dizaines de lignes de bus rapides.
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