Les syndicats de la DGAC, 4000 contrôleurs aériens et 8000 autres personnels, contestent la réorganisation du contrôle aérien dans l'UE. Un seul contrôle par exemple pour la France, l'Allemagne, le Bénélux et la Suisse, neuf "blocs" de contrôle au total pour les 27 pays de l'UE.
Les pouvoirs publics jurent qu'on touchera pas au statut de fonctionnaires, donc à la sécurité de l'emploi, des 4000 contrôleurs. Ils gagneront peut-être même plus qu'actuellement, mais ils travailleront peut-être aussi plus de jours dans l'année.
Le problème est surtout celui des autres employés-fonctionnaires de la DGAC. Va-t-on progressivement privatiser leurs emplois, comme l'ont fait La Poste ou la SNCF, pas toujours avec de bons résultats pour la qualité du service public?