Plutôt que de s'attaquer au problème de la SNCF "qui se détraque" (pannes, retards permanents, wagons bondés), il a fait voter le "service minimum" qui n'a évidemment en rien amélioré les conditions de transport des usagers quotidiens. Le voilà qui recommence: au lieu de s'occuper des élèves, de leur niveau, de leur sécurité et de la lutte contre leur futur chômage, il veut faire voter le service minimum. Facile, l'opinion est pour, et le gouvernement pense qu'en portant le conflit sur de terrain, il fera oublier ses carences sur le fond. Le "service minimum" en cas de grève plutôt que le "service maximum" tous les jours dans les trains et les écoles, la stratégie de l'Elysée-Matignon est claire. Probléme: si les Français demandent à M. Sarkozy d'aller chercher le pouvoir d'achat "avec les dents", comme il l'a promis, il fera comment, pour trouver une nouvelle parade du style "service minimum"?